Le matin de cette belle journée d’automne doux, note Badia, ressentie au fond de mes entrailles tel un don du ciel, accompagné du gazouillis des oiseaux des lieux qui ne manquent pas d’invoquer la bonté divine avec leurs roucoulements mélodieux, je reçois un message d’amour auquel je réponds aussitôt par un message de vérité: le reste est poussière...
C’était la dernière bribe de phrase transcrite dans le silence éphémère du petit écran éclaboussant tout un passé ou presque de choz dglces à oublier grâce à la liberté des jours blancs, ressentie vivement loin des lieux froids, inhospitaliers, dispensée via sein maternel, au bord de la source des instants heureux, insouciants, légers, immaculés.., loin des furies furieuses des moments gris-noirs du temps lourd-humide qui couve les voix au débit lancinant, vociférant contre tout et tousse!, loin des caractères ennemis succombant aux résonances de l’espace accaparé…
Ici même, croise à nouveau Badai, se projette l’écho des impertinents: j’ai dit j’ai fait j’ai dit j’ai fait Je n’ai rien dit c’est toi qui a tout dit et ça n’en finit jamais, et les paroles déterminent l’action pour ceux qui prêtent à celles-ci toute la dimension de l’instant inévitable irréversible.. Faut assumer ses paroles, non?!
S’ils recommencent, il leur en cuira, je leur montrerai de quel bois je me chauffe!, tonne-t-il, tonne-t-elle, le tas d’énergumènes tarés pourris mal élevés les espèces de parvenus dénaturés les moins que rien, les saboteurs saccageurs sa-lisseurs inconscients, les misogynes, sales machistes(dit la femme)les merdeuses les sales chieuses(dit l'homme)..ô le pléonasme!(dites plutôt ânes et ânesses),et ce chawèch de merde fouinant dans les affaires de s'yadou(ses seigneurs) le crotté malpropre dégoûtant!,iwa y°عawèd y° قarrèb l’mon trottoir, (qu'il ose encore approcher de mon espace personnel), il,elle se corrigent aussitôt, notre trottoir...
C’est qui? qui râle à votre avis?
Tu te rends compte, les minables!!!
L’autre cette intruse paisible et observatrice qui mesure l’espace interdit aux voleurs de photos, sans rien comprendre au fait, se sent indésirable, étrangère aux jours de parade tapageuse infligée aux oreilles d’une Mama à peine réveillée, ahurie par les cris enragés d’un beau matin convoité sur une terrasse abondamment ensoleillée où elle se cale gentiment sur sa vieille chaise en fer forgé.
La première femme confusément abordée, s’interdit de répondre aussitôt.. Le territoire partagé devient particulièrement privé, dans les moments de scandale public reconnu dans sa légitimité, par celle qui ne rate pas l’occasion de nettoyer quelques oreilles de leur crasse coutumière.. Bonjour l°’rwa'ت,iwa!,عal s’ba'ح ! les vociférations de bon matin, encore? Ah, les voix criardes, remarque Sissi ...Oh, Badai semble rêver, confondre les espaces, il y a partout des loups, des louves qui marquent leur territoire en criant.. عan°dak حتarb°ch(Gare si tu approches!)